Tirage des Runes


Croyez-vous aux prédictions des anciens ?

Depuis la plus haute antiquité, les Runes ont été utilisées à des fins divinatoires.

Les Vikings gravaient les caractères runiques sur leurs épées ou sur les murs de leurs maisons pour éloigner les forces du mal.

Nous vous proposons sur ce site, d'interroger les runes, tout en prédisant l'avenir, elles ouvrent nos yeux sur nos comportements et attitudes face à autrui, et face à l'univers; invitant à dialoguer avec son moi intérieur.

Les Runes


" Rune " signifie à la fois " secret " et " murmure ", ce qui rend compte du fait que leur signification s'est transmise oralement, comme les poèmes épiques de l'Islande et des Celtes. Ces poèmes furent ensuite consignés par l'écrit, mais il n'existe pas de littérature runique écrite. Il existe plusieurs alphabets runiques, issus de cultures diverses. Le plus communément consulté est le vieux futhark, ou ancien alphabet.

Le mot futhark dérive des premières lettres des six premières runes : Feoh, Ur, Thorn, Ansur, Rad et Kenn. Il existe vingt quatre runes, divisées en trois aetts, ou huit, chacun comprenant ses propres attributs et un sens composite. On trouve aussi une rune muette, Wyrd, mais il n'est pas toujours nécessaire de l'utiliser. Le jeune futhark, que l'on fait remonter à l'an 700 de notre ère, ne comprend que seize runes. Enfin, le futhark anglo-saxon varie de vingt huit à trente trois runes. Quelquefois, ce sont les mêmes runes avec deux orthographes différentes.

Par exemple, Feoh devient Fehu et Lagu devient Laguz. D'autres fois, ils diffèrent entièrement d'un alphabet runique à l'autre : ainsi Beorc devient Berkana, le nom d'une tribu de guerriers cruels. Mais quelque soit leur nom, leurs attributs restent sensiblement les mêmes.

Le sens des Runes


Tout d'abord, les runes peuvent être renversées ; à l'endroit l'interprétation est positive, mais renversées le sens devient négatif. Il y a certaines runes qui ne peuvent pas être renversées (ex : Sigel, Haegl, Is...) dans ce cas, ce sont des runes très fortes et leur présence dans un tirage peuvent annuler les prédictions des runes voisines. Il faut , pour interpréter, prendre en compte l'ensemble des runes, leur puissance étant différente.

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L'origine des runes


Issues des peuples d'Europe du Nord et de la mythologie scandinave, le système runique connut au cours de son histoire des difficultés existentielles et fut même interdit au XI° siècle, ainsi qu'au XVII° , en Angleterre et en Scandinavie.

Sans pouvoir donner de date précise, on estime le début du développement du système runique aux environs du 2ème siècle avant JC. Mais des pierres gravées montrent que les signes runiques, étroitement liés à la magie, étaient utilisés par les peuples scandinaves bien avant cette époque. Les runes étaient utilisées comme objets de communication et de représentation symbolique du langage.

Certains écrits en attribuent la paternité à ODIN, l'un des dieux nordiques les plus célèbres. ODIN aurait inventé les runes et, par la suite, d'autres dieux nordiques auraient été associés aux significations de runes particulières. THOR, par exemple, le fils du dieu ODIN, est associé au tonnerre, à la fertilité et à la loi.

Sur le plan étymologique, " run ", dans l'ancien langage nordique, signifiait : l'écriture secrète. Puis de " roun ", en vieil anglais, cette appellation a évolué pour devenir " rune ", qui signifie : " secret murmuré ", dans l'anglais moderne.

Le pouvoir des runes est connu depuis les civilisations des Goths, des Germains et des Celtes. Les runes sont synonymes de mystère et de magie. Elles nous guident sur la voie de la sagesse et de la réalisation de nous-mêmes, en parfaite harmonie avec le monde qui nous entoure.

L'aspect religieux et divin


Les runes permettaient aux peuples de Gaule et d'Europe du Nord de communiquer avec les dieux et d'essayer de contrôler les phénomènes naturels comme les tempêtes et la foudre. Utilisées comme outil de divination, on consultait les runes pour essayer de déchiffrer les messages envoyés par les dieux. On interrogeait aussi les runes pour essayer de comprendre le mystère de la vie et de la mort.

Cette croyance sans faille dans le pouvoir des runes était pour ces peuples la preuve de leur soumission aux dieux et la garantie en retour, après leur mort, d'être accepté et de connaître un bonheur éternel au royaume des dieux.

Yggdrasill


C'est l'arbre cosmique, l'arbre du monde, l'arbre culte de la mythologie germano-celtique. Ses trois racines gigantesques plongent l'une dans l'univers des dieux, la deuxième dans le monde des géants de glace qui vécurent sur Terre avant que l'homme ne soit créé, la troisième dans le royaume des morts, tandis que ses branches immenses recouvrent tous les mondes et pénètrent le ciel.

Près de ces trois racines jaillissent trois sources aux vertus magiques. La troisième d'entre elles est génératrice et régénératrice de toute vie. La légende raconte qu'une femme qui boit ou se lave à cette source est fécondée. Près de la deuxième racine coule la source de la connaissance, de la science et de la sagesse. Celui qui y trempe les lèvres en est abreuvé. Enfin, auprès de la première racine se trouve la source sacrée de la destinée, de la connaissance absolue du passé, du présent et de l'avenir des hommes et des dieux, liés par un sort commun.

Cette source est gardée par les Nornes, divinités figurées souvent comme des fileuses, qui rappellent les Moires grecques et les Parques romaines. Yggdrasill, le frêne sacré dédié à Wotan dans la mythologie germanique et à Odin dans la mythologie scandinave, signifiait "le frêne qui est le cheval de Yggr", Yggr étant un autre nom attribué à Wotan ou Odin.

Pendu neuf jours et neuf nuits à cet arbre, privé de nourriture et d'eau , Odin, après avoir été aveugle reçoit la connaissance des runes, le langage secret du monde, et recouvre la vue. Mais il ne voit plus les choses comme avant.

Le cosmos celtique


Il comprend trois disques superposés.

Le disque supérieur "Gwynwed" est la terre de la félicité pure, une sorte de paradis ignorant la maladie et la douleur, (il pourrait s'agir de la mythique île d'Avalon, l'Île des pommes décrite avec force dans le "Cycle du roi Arthur"). C'est là que demeurent les saints, les éclairés qui, tels le chantre Taliesin ou Myriddwin l'enchanteur, le légendaire Merlin, reviennent dans l'univers des hommes pour les aider.

Celui du milieu "Abred" est le monde des hommes que nous traversons. Le bien s'y mêle au mal, et l'impérieuse loi du libre arbitre conduit inévitablement vers la punition ou la récompense des oeuvres accomplies, du moins tant que le ciel ne tombera (ce que redoutaient les Celtes) et que l'eau et le feu ne régneront pas sur le monde.

Le disque inférieur "Annw" correspond à l'Outre-tombe, à l'Abîme où, comme la graine pourrit dans les entrailles du sol pour ensuite germer au printemps, les âmes se reposent et reprennent des forces avant l'incarnation suivante (à moins d'être ramenées sur terre par le druide-chaman à l'aide de charmes et de rituels). Seules les âmes nobles échappent à ce passage obligé et gagnent directement Gwynwed, car elles ont atteint la perfection durant leur existence terrestre.

Les Runes à travers les âges


Odin est le plus tragique et le plus noble des dieux nordiques ; sa vie fut obscure et mélancolique. Sa sagesse et sa disposition à prédire la fin du règne des dieux pesait lourd sur ses épaules.

Deux corbeaux le représentent souvent, symbolisant le sens et la mémoire, mais aussi l'extension de sa vision et de son ouïe, puisqu'ils s'élançaient loin au dessus de la Terre pour ajouter sans cesse à sa grande sagesse. Outre ses nombreux accomplissements, Odin est crédité à l'invention des runes, ces symboles gravés dans la pierre.

Conscient du fait que la connaissance ne s'atteint que par le sacrifice, il se pendit aux branches de l'arbre de la connaissance, appelé Yggdrasil, durant neuf jours et neuf nuits. Le corps d'Odin ne put résister à la souffrance, et il périt. Mais son indomptable volonté le fit renaître, apportant avec lui la connaissance de l'eu-delà, d'où il tira les runes.

D'autres dieux nordiques sont associés aux significations des runes particulières.

Le fils d'Odin, Thor, est associé au tonnerre, à la fertilité et à la loi. Son marteau, un symbole puissant qui équivaut à la croix chrétienne, lui servit à vaincre les géants qui menaçaient le Walhalla depuis toujours.

Frigga, la fille d'Odin et sa femme, est la déesse de la fertilité. Loki, le sorcier des mensonges, brouille les runes du savoir et de l'information, Rad et Ansur, en introduisant la confusion et l'obscurité. L'interprétation des runes était la prérogative du chaman, lequel se situe à mi parcours entre le magicien et le prêtre. La croyance des runes dura bien après que le christianisme se fut répandu dans le nord de l'Europe, et survécut à l'interdiction de l'Eglise prononcée en 1639.

L'alphabet runique fut en usage jusqu'au XIXe siècle. Bien que certains éléments de cet alphabet aient subsisté dans les langues scandinaves, il n'est plus utilisé que comme instrument de divination. Le pouvoir concentré des pierres, né des époques et de l'âpreté de la nature dans ces pays où règnent le froid et l'obscurité, peut à présent s'épanouir et rayonner. Lorsque nous faisons tourner les pierres, nous avons au bout des doigts la quintessence d'une puissante tradition orale.

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